Cette édition fait suite à une performance réalisée lors d’une soirée de performances live simultanées entre la Haute Ecole des Arts du Rhin de Strasbourg, et la School of the Museum of Fine Arts de Boston. Ayant perdu le contact avec mon partenaire de performance outre-atlantique, j’essaie de le retrouver, virtuellement. Je le cherche dans les méandres d’internet: images, adresses, textes… Je me confronte à la limite des images. De cette performance résulte un livre, qui nous parle de WonHee Cho: une personne virtuelle à l’identité multiple.
Travail en cours.
Vidéo 3D, céramique, acier, impressions numériques.
Exposition Exhumer les liens à la Galerie BS, Paris, novembre 2017.
Commissariat de Nicolas-Xavier Ferrand, avec Sylvain Leal et Mayssa Jaoudat.
[…] « Quel est donc cet objet étrange ? de Bénédicte Lacorre rebondit la multiplicité des incarnations d’une chose. L’artiste a produit différentes terres cuites, aboutissant soit à des formes classiques de vases et d’amphores, soit à des excroissances informes évoquant davantage un simple jeu de matière et d’émail. Les résultats invoquent la première forme d’industrie humaine, dans ses aboutissements comme ses échecs, ce moment où homo sapiens s’est éloigné de la technique lithique et d’un rapport à la nature où la transformation reste minime, pour développer une forme d’altération beaucoup plus poussée des matières naturelles. Bénédicte Lacorre engage ensuite une violente ellipse temporelle : ces mêmes formes se mettent à exister sur un plan radicalement différent, la vidéo 3D. [read more= « Lire la suite » less= « Réduire »] En plan fixe ou par de légères animations, les éléments se mettent à flotter dans des espaces virtuels crépusculaires, apparaissent et disparaissent, se voient confrontés à des morceaux de sculptures antiques. La lenteur des vidéos permet un glissement tout en douceur de l’antique céramique à son pendant virtuel. Le télescopage ainsi accompli accorde la possibilité d’une existence multiple de l’objet, qui s’incarne différemment selon les besoins, et affiche ainsi une coexistence étonnamment aisée entre une opération industrielle primitive et une construction iconographique dernier-cri. Ces formes enfin, se voient imprimées et mélangées sur des papiers disposés au mur, sur portant ou au sol. Comme si les formes survivaient au-delà des médiums, attestant d’une plasticité de l’existence des choses. »
« Mes objets flottent-ils au-dessus de moi dans un espace autre ? Une utopie ? Il y a tellement de moments dans la vie où j’aimerais pouvoir faire comme ce que nous faisions étant enfant, dire pause : pause, je joue plus. Et là, le jeu s’arrête et on est libéré de ses règles jusqu’à ce qu’il reprenne. Mes objets eux sont libérés du temps et de ses effets. Ils ne peuvent pas se dégrader, ni vieillir. Toutes mes actions sont réversibles. Et si je les supprime définitivement, je peux faire en sorte qu’il n’y en ait plus aucune trace. De toute façon ils ne peuvent pas mourir puisqu’ils ne vivent pas dans le temps.»
It was only a moment for you, extrait de mon mémoire de fin d’études, 2017.
« La technique du collage revient à exploiter la rencontre fortuite ou produite de manière artificielle entre deux ou plusieurs réalités distinctes sur un plan qui n’y semble pas approprié – et l’étincelle de poésie, qui surgit du rapprochement de ces réalités. »
Max Ernst, Notes biographiques, 1919
« La technique du collage revient à exploiter la rencontre fortuite ou produite de manière artificielle entre deux ou plusieurs réalités distinctes sur un plan qui n’y semble pas approprié – et l’étincelle de poésie, qui surgit du rapprochement de ces réalités. »
« ah! Je vois enfin que tu n’es plus près de moi ; il faut que je trouve à l’instant, ou la mort, ou toi. »
Série de photographies prises à Montréal, New York et Marseille pendant l’hiver 2016. Florida Beauty est le nom d’une plante que j’ai découverte à Montréal, native des forêts tropicales d’Afrique de l’Ouest. (nom scientifique: dracaena godseffiana) La rencontrant à de nombreuses reprises, j’ai mis du temps à trouver son nom. Elle m’obsédait un peu.
citation de William Shakespeare, Songe d’une nuit d’été