« Bénédicte Lacorre est artiste plasticienne et céramiste ; sa pratique l’amène à remodeler la pierre. Dans son travail photographique, elle traque les lieux où les pierres viennent formuler la possibilité d’une sérénité ; car ces pierres donnent l’image d’une source, de quelque-chose qui reste et qui traverse le temps. Dans ses images, elles sont les traces d’un espoir, ou les ruines d’une réalité cachée sous les filtres de la civilisation – la croyance dans l’existence d’un centre de gravité.
Les pierres viennent trouver une place, deviennent des référents – comme pour reconstruire, au fil de ses déplacements, la possibilité d’une dé-fragmentation de l’espace, d’une réunification du monde. »
Loup Oyarzun


J’ai débutée cette série de photographies en 2018 à mon arrivée à Marseille. J’étais fascinée par la présence de la roche calcaire au sein même de la ville; petit à petit j’ai élargi ma prise d’images à d’autres lieux, dans le temps et dans l’espace.
Il s’agit d’un répertoire de formes minérales, inépuisable, en cours.